Pictoo...
Par Vanessa Cuevas. Portrait par Aurélie Choiral. Photos par Pictoo.
Pictoo, c'est l'histoire de Matthieu et Max, deux jeunes enthousiastes, passionnés de photo. Décorateurs pour chambres d'enfants, ils viennent de lancer leur site de déco fraîche et inédite, pour petits et grands. Un petit coup de pub pour leurs idées pétillantes et colorées...
Racontez-nous votre parcours…
On a commencé en mai 2009. On en avait marre de voir nos idées dans les magasins (rires). Mais cette idée-là on a voulu l'aboutir. Passionnés de photo, on a commencé à mettre en scène et photographier des petits jouets, pour le plaisir. Puis très vite on a voulu imprimer sur toile. Il n'y avait pas de décoration pour enfants qui nous plaisait, tout ce qui existait nous paraissait niais. On voulait du pétillant, du coloré. Et nos toiles ont reçu un bon accueil de la part des commerçants.
Pictoo, c'est tout?
Non, Pictoo c'est une passion et ce n'est pas notre activité principale. On y travaille surtout les week-ends. Matthieu a plus de temps parce qu'il fait un BTS en management par correspondance. Quant à moi (Max), je suis employé par une association d'aide aux handicapés mentaux à Schaarbeek dont j'organise les 50 ans prochainement. On aimerait évidemment développer notre activité mais on veut rester artisanal. Ce sera toujours des toiles en éditions limitées, et on veut privilégier le contact humain avec les commerçants.
Où trouvez-vous les jouets que vous photographiez?
Au Musée du Jouet à Bruxelles avec sa collection de jouets anciens, de robots des années 60. On va souvent aux Petits Riens, dans les brocantes, dans les commerces comme "Mon Amour" et dernièrement au "Legoland" en Angleterre.
Où peut-on trouver vos toiles?
On a commencé chez "Mon Amour", rue du Page où on est bien présent. Puis chez "Claude Hontoir", place Brugmann, et chez "Boucle d'Or" rue du Bailli. On ne cherche pas à être partout à tout prix, on privilégie le contact humain avec les commerçants.
On vend aussi aux particuliers via notre site web. A côté de nos créations, on propose aussi aux gens du "sur mesure". S'ils veulent mettre en scène les jouets de leurs enfants, on se déplace avec notre petit studio pour faire les photos sur place.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
Le contact avec les commerçants et voir que le produit plait. Ce sont des belles rencontres, et puis c'est un bon moyen de s'intégrer dans le quartier. On a aussi beaucoup de plaisir de voir le résultat de l'impression car il y a quand même une différence entre l'écran et la toile.
Quels sont vos projets?
On va essayer d'être sur Paris pour les fêtes de Noël, Anvers, Lille, peut-être Londres un jour?
On a aussi carte blanche pour faire la vitrine d'un magasin pour les fêtes, mais c'est encore un secret. Et on a déjà beaucoup d'idées...!
Depuis quand habitez-vous le quartier ?
Ca fait deux ans. (Max) Ma meilleure amie habitait dans le coin, j'avais envie de quitter le centre ville et trouver une ambiance de village, des espaces verts. (Matthieu) Moi je suis de Bretagne, et le quartier est tellement chouette que la mer ne me manque pas tant que ça.
Quel est votre endroit préféré dans le quartier ?
Le parc de l’Abbé Froidure (entre les numéros 75 et 79 de la rue Franz Merjay) et les Petits Riens. C'est chouette ce contraste pour le quartier, la population doit se mélanger, c'est une ouverture.
Une devise?
"Savoir garder une part d'enfant pour découvrir encore et encore, pouvoir s'émerveiller devant les petites choses, les choses simples."
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