A la rencontre de Nicolas V.O
Auteur-compositeur-guitariste doté d’une bonne dose d’humour, Nicolas V.O s’est construit un univers musical résolument positif. Qu’il chante, écrive ou fasse de la scène, il décrit la vie de tous les jours avec beaucoup de naturel et de sincérité.
Depuis quand es-tu installé dans le quartier ?
J’habite rue Franz Merjay depuis 2,5 ans.
Pourquoi avoir choisi ce quartier ?
Un peu par hasard… Je cherchais un appartement. Un soir, je bois un verre chez Eddy (Ndlr: au Mont-Chauve), je lui parle de mes déboires et il me dit « J’ai ce qu’il te faut ! ». Quelques jours après, j’emménageais au dessus du Mont-Chauve.
Raconte-nous ton parcours…
Je suis comédien, auteur et compositeur de musique. Depuis l’âge de 16 ans je joue de la guitare et j’écris des chansons. J’ai étudié au cours Florent à Paris. J’écrivais de plus en plus et en revenant à Bruxelles, je me suis lancé dans la musique.
Au départ j’ai écrit quelques chansons. Puis j’ai commencé à jouer lors de premières parties et dans de petites salles à travers la Belgique. En 2005, j’ai produit une démo de 5 titres « Des Mots » grâce auquel j’ai gagné un concours. Cela m’a conforté dans mes projets. Depuis lors j’enchaîne les concerts. Depuis quelques jours j’ai mis sur le net un nouveau morceau et un clip « Toutes ». En novembre, je sors une nouvelle démo.
D’autres projets ?
Je prépare la pochette de ma démo. Je suis très « brosse à dent » en ce moment. Au recto, il y aura une photo dans une salle de bain avec plein de brosses à dent. Chaque brosse à dent a le prénom d’une fille. Au verso, il ne reste plus qu’une brosse à dent… et un seul prénom.
Quel est le fil conducteur de ta musique ?
Mes thèmes principaux sont l’amour bien sûr, les femmes, le voyage… J’ai d’ailleurs écrit une chanson sur ma randonnée à Saint-Jacques de Compostelle : « Sans carte ». Une chanson sur la liberté, le superflu et le fait de tout abandonné pour suivre son instinct.
La mort aussi. En 2006, suite au décès de ma mère, je lui ai dédié une chanson dont les bénéfices ont été reversés aux services hospitaliers qui l’ont soutenue.
Quoi qu’il en soit j’essaie toujours de mettre une touche de positivisme dans mes chansons. C’est d’ailleurs souvent la scène qui me guide : je mets inconsciemment du rythme à la mélodie en pensant que je vais jouer sur scène. Pourtant c’est ce qui me fait le plus peur mais c’est aussi ce que j’aime le plus. Parce que Quand tu es face au jugement du public, mais quand il est pris par ta musique… c’est magique.
Quels sont tes endroits préférés dans le quartier ?
Le Mont-Chauve, forcément c’est le hall de mon entrée et mon stamp café -
51, rue Franz Merjay
Le Chat-pitre, j’adore la soirée jazz du mercredi - 1, rue du Tabellion
Le magasin de bijou de mon amie Marie Le Lorrain - 175, rue Berkendael
J'adore la chanson et le clip "toutes". C'est génial, il fallait oser tout de même!
RépondreSupprimerBonne continuation dans tes projets Nicolas.
Delphine