vendredi 23 avril 2010

Agenda avril/mai 2010 : Parcours d'artistes à Ixelles les 24 et 25 avril/1


Lionelle Stéphane, alias Lio, au Parcours d’artistes

À ne pas rater ce mois-ci : la deuxième édition du Parcours d’artistes d’Ixelles aura lieu ces 24 et 25 avril prochain. Organisé par Carmen Ortigosa et son ASBL Las Meninas, et soutenu par la commune d’Ixelles, le Parcours rassemblera une centaine d’artistes qui exposeront dans cinquante-quatre endroits différents. Collage, peinture, céramique, sculpture, photographie, danse, musique, stylisme, design, il y en aura pour tous les goûts. Le plan du Parcours est disponible auprès de l’ASBL (GSM. 0479 29 91 69
, www.lasmeninas.be).

Cette édition sera l’occasion de découvrir de nombreux talents et notamment l’artiste peintre Lio, qui exposera pendant ces deux jours à la galerie Spagnoli, récemment inaugurée à Ixelles.

Artiste peintre formée dans différents ateliers en France et en Belgique, la peinture de Lio est mystérieuse et ne se laisse pas dévoiler au premier regard. Matières, couches, reliefs se mélangent et se confondent. À travers ses toiles, Lio laisse parler les émotions qui la traversent. Sous l’inspiration d’une musique, d’un texte ou d’une sensation, elle choisit les matières. Pigments, cires et patines se mêlent aux feuilles d’or, aux grains de sable, aux étoffes et aux papiers. Elle les ponctue d’un bijou ou d’une trouvaille végétale. Chaque toile palpite. Peindre est une manière, pour elle, d’aller à sa rencontre, d’explorer jusqu’au bout un chemin, un rêve. Les toiles de Lio sont aussi variées que les émotions d’un instant.

Passionnée par les arts du spectacle, Lio retrouve les mêmes impressions en peinture qu’en création de costumes : Sur la toile, comme sur un tissu, j’assiste à une transformation. Modelée et retouchée plusieurs fois, l’œuvre prend forme. J’aime l’idée de multiples vies des objets en les invitant sur la toile. 

Ses différentes expériences professionnelles l’ont amenée sur des chemins variés et finalement très complémentaires. D’origine française, diplômée en philosophie et en littérature générale et comparée, comédienne, créatrice de costumes et costumière ensuite, elle travaille plusieurs années dans différents théâtres, au cinéma et à la télévision. Lorsqu’elle aborde la kinésiologie il y a une dizaine d’années, elle s’aperçoit qu’avec la peinture et le théâtre, tout ce qu’elle a fait jusqu’alors est le chemin qui lui permet d’entrer en relation plus intime avec elle-même et les autres, et d’accéder à une plus grande compréhension de l’être humain dans sa globalité.

Lio à la galerie Spagnoli du 24 au 25 avril - 5 place Fernand Cocq - T. 0485/45.40.39.

lundi 22 mars 2010

GISELE FREUND Frida Kahlo Diego Rivera : Le voyage mexicain ¦ jusqu'au 27 mars/10

Née d'un père collectionneur, Julius Freund, qui lui offre un appareil photographique Leica lorsqu'elle est adolescente, Gisèle Freund (Schöneberg 1908 – Paris 2000) se passionne très tôt pour le photojournalisme. Sociologue de formation, elle présente une thèse, La photographie en France au XIXe siècle, qui s'inscrit dans sa volonté de faire reconnaître la photographie comme un Art à part entière alors que celle-ci était peu ou prou considérée dans les années trente.


D'origine juive et membre d'un groupe communiste, elle fuit l’Allemagne et s’installe à 1933 à Paris, avec pour toute richesse le petit Leica offert par son père.

Elle intègre aussitôt les milieux progressistes et l’idée lui vient, surprenante pour l’époque, d’essayer de vivre de la photographie en proposant ses services à la presse et aux maisons d’éditions.
Talentueuse et sociable, Gisèle Freund côtoie et photographie une pléiade d’artistes et d’écrivains tels qu’André Malraux (dont elle fit en 1935 le célèbre portrait mèche au vent et cigarette au coin des lèvres), Hemingway, Joyce, Valéry, Colette, Breton, Michaux, Beckett, Ionesco, Yourcenar, de Beauvoir, Sartre (qu’elle photographie en 1938 en couleurs par un procédé encore balbutiant), les peintres Bonnard et Matisse, et bien d’autres.


«Avec Gisèle Freund, la prise de vue ne sera pas réalisée en studio, mais chez le modèle. Pour Freund, tout l’art du portrait tient dans l’oubli de soi et dans la qualité de la rencontre» (Christine De Naeyer Artenews n°33, décembre 2006 – janvier 2007).

La galerie Didier Devillez accueille pour la seconde fois l’exposition de Gisèle Freund sur son voyage mexicain.

Partie pour deux semaines au Mexique pour donner une conférence sur la littérature Française, elle y reste deux ans et se lie avec les peintres Frida Kahlo, Diego Rivera Alfaro Siqueiros, José Clemente Orozco et d’autres personnalités du monde artistique et littéraire. Elle signe à cette occasion de nombreux portraits de ces artistes de renom.
Cette exposition présente une trentaine de photos de Frida Kahlo, Diego Rivera et de divers artistes du mouvement "fresquiste" réalisées par Gisèle Freund à cette époque. Ces photos, prises quelques années avant la mort de Frida Kahlo en 1954, montrent entre autres l’artiste mexicaine, qui devait être très éprouvée par la souffrance physique, majestueuse et splendide, dans la maison bleue de Coyoacán, dans le jardin, dans son lit, avec ses chiens, enveloppée dans ses châles, parée de bijoux mexicains.

Tour à tour, Gisèle Freund fut pionnière du portrait en couleurs et sociologue de la photographie. Elle est l'auteur d'un best-seller toujours vendu : Photographie et société (Point-Seuil, 1974). En France, le ministère de la Culture lui décerne en 1980 le grand prix national des Arts pour la Photographie. Elle réalise en 1981 le portrait officiel du président François Mitterrand. En 1991, elle est honorée par une grande rétrospective de son œuvre au Centre Georges-Pompidou.

Galerie Didier Devillez - 53, rue Emmanuel Van Driessche à Ixelles - T. 02/215.82.05 - www.galeriedidierdevillez.be

mardi 16 février 2010

Agenda ¦ Cordy RYMAN ¦ du 4 février au 6 mars/10



Fils du Maître de la peinture monochrome, biberonné au minimalisme depuis toujours, l’artiste américain Cordy Ryman crée des œuvres ouvertes et abordables. Moins rigide que les œuvres des pères fondateurs avec lesquels il a grandi (D. Judd, S. Lewitt, C. André…), son travail dégage une impression de nonchalance joyeuse, généreuse, réfléchie et sincère. 
Dans la plupart de ses œuvres, la traditionnelle « peinture » à l’acrylique se mélange de façon déroutante à des matériaux plus actuels comme le bois, le métal, le velcro, la laque, le vernis, la colle, (…) généralement associés aux matériaux de construction.
Ce qui fait de ses créations, des œuvres vivantes et libres presque organiques.

Cordy RYMAN ¦ du 4 février au 6 mars/10 
Twig Gallery (anciennement Tashé-Levy Gallery)- 74, rue Tenbosch à Ixelles- T. 02/344.23.68 - www.twiggallery.com

mercredi 10 février 2010

L’ANTICHAMBRE

L’ANTICHAMBRE – 13, place Georges Brugmann 13 à Ixelles – T. 0475/98.95.89

On a toute rêvé un jour d’un parfum fait pour nous… Anne Pascale exauce nos vœux ! Elle sélectionne pour vous le meilleur des matières premières. Plusieurs nez d’une société de parfumerie reconnue déterminent, avec elle, entre 25 et 30 bases, à porter seules ou à marier, au gré de l’imagination de chacun. 
L’Antichambre propose de créer un parfum en temps réel, voilà toute la différence. Pousser la porte de L’Antichambre, c’est pénétrer dans un monde à part. 
Parce qu’un parfum s’expose aussi, Anne Pascale a mis l’accent sur un contenant qui reflète parfaitement l’esprit de la maison. Un joli flacon, une étiquette personnalisée, une très belle boîte... Une essence de nous-mêmes dans son écrin !

Texte Rimelle Laalem. Photo Aurélie Choiral.

lundi 8 février 2010

Happy Saint-Valentin

« Dis, t’aurais pas envie d’écrire l’édito de la Saint Valentin ? » Deux paires d’yeux interrogateurs se tournent vers moi… Moi ? La Saint Valentin ? Pouah !!! Ce truc guimauve qui coule et qui colle ? Pouah, pouah !!!
 
Et, non, chers lecteurs, au cas où vous en douteriez subitement, je ne suis pas du type blonde rondouillarde aux cheveux filasses qui siffle du Chardonnay en s’époumonant sur « All by myself » ! Résumons…

D’abord, Valentin était un chrétien des premières heures,  torturé et mis à mort par les Romains pour avoir changé de foi et remisé le polythéisme, alors, question symbole de l’amour romantique, vous avouerez qu’on pourrait mieux faire… 

Et je passerai sur mon appréciation toute personnelle de l’omniprésence du rouge, des cœurs et des angelots dans toute décoration valentine qui se respecte…

Ensuite, à moins d’être un peu misanthrope aux entournures, je ne vois aucune raison particulière de célébrer l’amour le 14 février et pas les autres jours ! Quand on a rencontré sa moitié, qu’elle soit éternelle ou de passage, on s’en préoccupe au quotidien. Parce que les petites (ou grandes) attentions, on adore ça, alors on devrait être capable de réaliser que l’autre aussi…

Donc, chers lecteurs, si vous nous promettez que vous veillerez à les utiliser tout au long de l’année, nous acceptons de partager avec vous les petits secrets qui rendent les amours pétillantes et les amants heureux… Et votre magazine préféré n’a, une fois de plus, pas lésiné en conseils, astuces, objets qui vous rendront la romance plus belle.

Et pour celles et ceux qui n’ont pas sous la main de partenaire idéal pour tester toutes les bonnes idées de la rédaction, nous avons concocté un petit parcours des choses à faire, s’offrir ou savourer dans notre cher quartier. En attendant de pouvoir les partager, bien sûr…

Et parce que, au fond, toute l’équipe du Petit Châtelain est un peu love de vous, nous nous mettons en chœur pour vous souhaiter, de tout cœur, longue vie à vos amours qu’elles soient de romance, d’amitié, de folie, de rire ou de famille…

Par C.d.V.

jeudi 28 janvier 2010

Agenda ¦ It is a sad and beautiful world

GUEST # 5 ¦ DAVID RUSSON ¦ It is a sad and beautiful world ¦ jusqu’au 30 janvier/10

Issues d’images télévisées et de prises photographiques réalisées au quotidien, David Russon peint des œuvres d’un réalisme touchant où la trace du support original reste souvent présente. Ainsi ses tableaux interrogent le spectateur et mettent celui-ci au centre de l'évènement.


Dans ses dernières peintures, l’imagerie du monde audiovisuel de David Russon s´est légèrement décalée vers des sujets plus personnels où souvenirs et photos de vacances se mêlent.


Né en 1971 à La Haye, David Russon vit et travaille à Bruxelles depuis 2005. Il a exposé récemment à Bruxelles, Londres Berlin ou Madrid et a participé à de nombreuses interventions artistiques, notamment en Irlande, en Allemagne et à Luxembourg.

Guest Room – 5, rue Renier Chalon – T. 0472/21.62.22 - www.guestroom.be

lundi 25 janvier 2010

Ô mes bijoux


mes bijoux…
Par Martine Warck

En quête de mes artisans pour le numéro 6, j’avais pour idée de départ d’y inclure le portrait d’un(e) créateur (-trice) de bijoux.
C’est là que j’ai pris conscience du nombre de talents habitant le quartier. Car il y en a, croyez-moi et nec plus ultra, ils affichent tous ont un style différent : ancien, contemporain, ultra glam ou purement fantaisie… Ce fût comme une évidence : un numéro spécial s’imposait et quoi de mieux que la période des fêtes pour les mettre en lumière ? Aussitôt dit, aussitôt fait ! Dans les pages qui suivent, partez à la découverte de cinq créateurs qui ne manqueront pas de vous séduire par leur éclectisme. On terminera en vous présentant une démarche originale qui plaira aux amateurs de bijoux anciens. Parce que cela aussi existe dans le quartier !
Six parcours différents, six belles rencontres et six entretiens passionnants avec des vrais amoureux du bijou. Quand vous passerez chez l’un d’eux pour acheter une merveille, souvenez-vous que c’est un peu de leur vie qui se trouve à l’intérieur…. La création d’un bijou est une vraie mise à nu, un don de soi. Prenez donc le temps de faire la connaissance du créateur qui se cache derrière sa création. Vous trouverez chez chacun des idées de cadeaux originaux à offrir ou se faire offrir à l’occasion des fêtes.
Mais entre nous…rien ne vous empêche d’y faire un tour, tout de suite.  C’est vrai ça, pourquoi attendre ? Mais attention, le choix sera difficile…

Belle de jour



2, rue A. Campenhout – T. 02/647 56 47
Un titre de film plutôt bien choisi pour une boutique-écrin où tout est raffiné, féminin et très parisien, à l’image de l’héroïne de Luis Buñuel…
On y court pour les créations de Pascale, la maîtresse des lieux, qui s’est lancée en autodidacte il y a à peine un an et demi ! Dans une première vie, elle fût directrice de crèche pendant quinze ans. Vint le cap des 40 ans et l’envie d’autre chose… et c’est petit à petit, qu’elle se mit à créer des bijoux pour elle, ses amies, les amies de ses amies et ainsi de suite…Ventes privées, marchés estivaux et durant l’été 2008, un coup de cœur pour le quartier du Châtelain. Il ne lui fallut pas longtemps pour dénicher cette adresse de la rue Campenhout où elle installa sa boutique-atelier… « Un vieux rêve qui s’est réalisé », sourit-elle. Passée la vitrine qui change tous les quinze jours, on se retrouve parmi les créations de Pascale : sautoirs, ras-du-cou, boucles d’oreille, bracelets, broches… Un style très vintage, à des prix étonnement raisonnables. Tous les bijoux sont créés sur place dans l’atelier parfaitement intégré dans l’espace. « La cliente se sent ici chez elle, elle peut venir essayer les pièces de la collection ou s’en inspirer pour se faire faire le bijou dont elle rêve, tout est possible ». Couleurs, tailles, formes, les possibilités sont infinies. Petit plus, chaque bijou est unique. Même si deux bijoux se ressemblent, il y aura toujours une petite différence… A découvrir cet hiver, la sublime collection « art-déco » : sautoirs et colliers de perles, chaînes en laiton doré agrémentés d’agate, de cristal de roche, d’améthyste ou de quartz fumé. Du très sensuel et des références subtiles à l’architecture de la même époque, Pascale tient beaucoup à ce que ses bijoux soient racontent une histoire, une époque et ça se voit… Sont également présentées les créations de ses amies Virginie Cardon de Lichtbuer (sacs), Virginie Henin (chapeaux) ainsi que des trouvailles parisiennes (Bash, entre autres) du plus bel effet. Petit conseil : passez régulièrement chez « Belle de Jour », ça fourmille en permanence de nouveautés plus tentantes les unes que les autres !